Essai du kayak PRIJON ENDURO 450

Tester un kayak est un moment qui peut, dans certains cas, réserver de grandes satisfactions. Tel fût le cas hier lorsque j'entrepris d'essayer le kayak de randonnée sportive PRIJON ENDURO 450. 

C'est sur la Rance à Dinan, dans les Côtes d'Armor en Bretagne, en ce début d'automne à la météo changeante, que j'embarque au club de kayak de Lanvallay, Facilement accessible en voiture, le club dispose de pontons d'une grande qualité. Très pratique pour l'embarquement et le débarquement après la sortie. Une belle composition sur la pilasse du pont, fragilisée par le temps, attire mon regard. "J'ai du vague à l'âme".

Rentrons tout de suite dans le vif du sujet qui nous occupe aujourd'hui. Car s'arrêter devant une oeuvre éphémère est une chose certes intéressante, mais naviguer dans un kayak qui glissera pendant des années sur l'eau en est une autre. Disons-le d'entrée, l'expérience de ce premier essai va bien au-delà de mes espérances : je suis comblé !

L'ENDURO 450 d'une longueur de 4m50 comme son nom l'indique, est certes un peu pesant, affichant 26 kg à vide. Un chariot de portage pourrait être une aide précieuse si le ponton ou le point d'embarquement était à plus grande distance du véhicule. Ce qui n'est pas le cas ici. Le portage à l'épaule reste possible sur une courte distance.

Entrer et s'installer dans ce kayak ponté est un jeu d'enfant grâce aux dimensions généreuses du cockpit. Pour un gabarit comme le mien (100 kg, dont quelques kg de muscles quand même), c'est très appréciable. 

Le réglage des cale-pieds se fait au préalable, à terre. Il est super simple, avec une large plage de réglage. L'assise (dossier, coussin de siège, cale-hanches...) est très confortable. Tout est réglable grâce à une clé hexagonale située derrière le dossier, comme pour la majorité des kayaks de la marque. L'essai se fait sans gouvernail, nous sommes ici sur un plan d'eau intérieur à l'abri du vent.

En très bonne compagnie sur l'eau.

Kayak ROTO BURAN 430

L'essai se poursuit sur un deuxième plan d'eau, celui de l'Arguenon au niveau de Pleven, petite commune toute proche de la ville de Plancoët. Vous êtes ici dans un espace relativement naturel, où l'Arguenon s'élargit pour former un plan d'eau calme mais relativement venteux.

Là aussi, la glisse est bonne, et le kayak réagit bien aux coups de pagaie bien définis. Le vent a peu d'influence pour les plus aguerris. Malgré le fait que le kayak est pré-équipé pour accueillir un gouvernail, nul besoin de l'avoir pour diriger facilement le kayak. Le contrôle par la gîte est bien suffisant !
D'un point de vue accastillage, c'est le top : deux caissons étanches équipés de cockpits, bouchons et couvercles trapézoïdaux (facilité de chargement), un caisson étanche sous les jambes, avec accès par un couvercle disposé sur le pont juste devant vous. Un élastique de pont jaune fluo, très pratique pour fixer un sac étanche. La finition et la qualité allemande sont au rendez-vous.

Conclusions : L'ENDURO 450 de PRIJON est pour le moment mon kayak préféré pour la randonnée sportive sur les eaux calme. Il vous apportera les sensations d'un kayak de descente  avec le confort en plus ! J'ai hâte de l'essayer en rivière comme sur la vidéo suivante. Un peu plus bas, une présentation détaillée du kayak et de ses fonctionnalités par Max de chez Prijon (en allemand).

A très bientôt et bonne navigation automnale !
Charles chez PadL